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Maud Cohen

Photo du rédacteur: Rosalie GauthierRosalie Gauthier


Maud Cohen a gradué de Polytechnique Montréal en 1996 en génie industriel. Croyant d’abord vouloir aller en médecine, elle a remarqué en avançant dans son parcours que cette vocation ne serait pas pour elle, mais qu’elle irait certainement en science. La tragédie du 6 décembre 1989 lui a fait s’intéresser au domaine du génie et elle s’est par la suite inscrite à Polytechnique. Après avoir obtenu son diplôme, elle travaille en consultation et effectue des projets à l’étranger où sa maîtrise du français lui procure une grande autonomie et ce, très tôt. Après 3 ans elle revient au Québec et complète également une maîtrise en administration des affaires à HEC Montréal en 2004. Elle y apprend notamment le rôle des conseils d’administration et décide de s’impliquer à l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Déjà directrice du bureau de gestion de projets chez CGI, Maud Cohen est élue à la présidence de l'OIQ en 2009, et ce, pour 3 mandats jusqu’en 2012. Elle se lance ensuite en politique avec la CAQ et s’implique au sein du parti jusqu’en 2014. Depuis novembre 2014, elle est présidente et directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine, poste qu’elle occupe toujours aujourd’hui.

Quel accomplissement de carrière la rend la plus fière ?   

Il n’y a pas un accomplissement bien précis qui la rend fière, mais plutôt l’impact qu’elle a pu avoir autour d’elle durant sa carrière, notamment grâce à son passage en politique et à l’Ordre des ingénieurs ainsi qu’à la Fondation Sainte-Justine où elle travaille présentement. Elle s’intéresse beaucoup aux moyens de mettre son bagage à profit pour faire évoluer la société et elle tire une grande fierté de pouvoir collaborer avec une organisation dont le rôle sociétal est très fort.

Une chose qu’elle aurait aimé savoir en sortant de l'école. 

Qu’il n’est pas mauvais de frapper un mur ou de se tromper, car les embûches permettent de se requestionner sur son parcours et d’apprendre à surmonter les difficultés. Elle trouve qu’il faut se donner la chance d’essayer des choses même si on se met à risque d’essuyer des échecs, car ceux-ci permettent d’apprendre à grandir sans se laisser abattre. Elle souligne également l’importance de s’entourer des bonnes personnes et de suivre ses valeurs lorsque vient le temps de décider dans quel projet participer et où mettre de l’énergie.

Quelle qualité d'un leader est la plus importante et comment l'applique-t-elle à son quotidien ?  

L’authenticité. Selon elle, Il faut connaitre ses valeurs et les suivre afin d’être soi-même face aux gens avec qui on travaille et de favoriser la communication ouverte et transparente. Elle s’assure d’être intègre, solidaire et constante dans ses actions, car c’est en communiquant bien les enjeux qu’on favorise la mobilisation de l’équipe et l’engagement.

Elle soutient aussi qu’il faut parler de ses propres problématiques, admettre qu’on a besoin d’aide et prendre les enjeux de santé mentale au sérieux afin que les gens se sentent à l’aise de parler eux aussi s’ils ont besoin. Cela permet de se serrer les coudes en tant qu’équipe et de surmonter les difficultés ensemble.

Maud Cohen mentionne avoir déjà entendu la phrase « A leader is alone at the top » qui selon elle ne peut pas être vraie. À son sens, il faut être accessible et à l’écoute, car un leader a besoin des autres et de rassembler les talents multiples des gens qui l’entourent pour réussir amener son équipe et son organisation plus loin. La réussite est atteinte ensemble et il est important de ne pas s’attribuer tous les succès.

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